Ma rencontre avec le Paris Aquatique

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Il y a des rencontres qui marquent une saison et rappellent combien les liens tissés au fil des projets prennent tout leur sens.
C’est ainsi qu’a débuté cette nouvelle aventure avec le club Paris Aquatique, autour d’un même objectif : accueillir des personnes en situation d’handicap et favoriser l’inclusion dans la natation artistique.

Tout a commencé grâce à Rose-Marie, adhérente de Nat’Handi Artistique, que j’ai eu le plaisir de rencontrer lors du stage sportif organisé pendant les Championnats du Monde de natation artistique pour personnes en situation de handicap, à Chalon-en-Champagne en août 2024.
Rose-Marie évolue habituellement au club de Chevilly-Larue, où elle pratique en duo inclusif, une épreuve mêlant nageuse valide et nageuse en situation de handicap.

Mais pour cette nouvelle saison 2025-2026, un imprévu est venu bousculer son parcours : son entraîneure étant en congé maternité, Rose-Marie se retrouvait sans accompagnement pour poursuivre son projet sportif.


Nous avons alors, avec sa maman, tenté d’activer nos réseaux afin de lui trouver une solution adaptée. C’est finalement le Paris Aquatique qui a répondu présent. Ce club, bien connu pour son engagement en faveur de la diversité, de l’inclusion et du sport pour tous.

Il dispose d’un pôle inclusion et handicap dynamique. C’est dans ce cadre qu’Eugène, responsable inclusion du Paris Aquatique, m’a contactée. Nous avons échangé sur les besoins de Rose-Marie, les adaptations possibles et sur la façon d’assurer un accueil bienveillant pour lui permettre de continuer à s’épanouir dans sa discipline.

Dès nos premiers échanges, j’ai senti chez Eugène une volonté de bien faire. Il avait beaucoup de questions, pertinentes et révélatrices d’une réflexion autour de l’accompagnement d’un nageur en situation de handicap : comment intégrer Rose-Marie dans un groupe existant ? Faut-il un agrément spécifique ou un diplôme adapté pour les entraîneurs ? Quelles précautions prendre pour que son inclusion se fasse naturellement, tout en respectant le rythme du collectif ?

Ces interrogations témoignaient d’une belle ouverture d’esprit et d’une sincère envie d’apprendre. Nous avons pris le temps d’échanger sur les besoins spécifiques de Rose-Marie, sur les adaptations possibles et sur la philosophie de Nat’Handi Artistique : l’idée que tout le monde s’adapte, que l’inclusion est une co-construction entre l’entraîneur, l’athlète et le groupe.


Quelques jours après le premier entraînement de Rose-Marie au Paris Aquatique, l’équipe m’a recontactée. Ils souhaitaient poursuivre et m’ont proposé une visio avec les entraîneurs : Capucine, Christian, Valentine et Claire, la responsable de la section de natation artistique.
Cette rencontre virtuelle fut un moment d’échange : nous avons abordé les aspects techniques, les points de vigilance, mais aussi les leviers pour valoriser les forces de Rose-Marie dans sa pratique.
L’écoute, la curiosité et la bienveillance étaient au rendez-vous. J’ai proposé au Paris Aquatique de faire participer Rose Marie au Nat’Handi Inclusive, sur l’épreuve des figures imposées tiers 1.

Ils ont accepté l’idée, Christian son entraineur a travailler les quatre figures lors des entrainement collectif et a permis le suivi de Rose Marie, je prendrais le relais lors du week end à Marseille. Une façon concrète de prolonger la collaboration et d’assurer la continuité de son accompagnement sportif.


Une belle complémentarité entre nos approches, et une preuve supplémentaire qu’avec un peu de coordination, il est possible de créer des ponts solides entre clubs pour soutenir la progression et l’épanouissement des nageuses inclusives.

B

Cette coopération avec le Paris Aquatique illustre la dynamique que je souhaite encourager à travers Nat’Handi Artistique : créer des liens entre les clubs, partager les savoir-faire, et faire de chaque rencontre une opportunité d’inclusion et de progression collective.

Au-delà de la technique, cette expérience montre que l’inclusion n’est pas une contrainte, mais une richesse.
Elle demande du dialogue, de l’ouverture, et surtout, la conviction que la natation artistique a toute sa place comme sport accessible à tous.


Le projet d’inclusion prend tout son sens lors des Nat’Handi Inclusive, où clubs et nageurs se retrouvent pour partager la passion de la natation artistique accessible à tous.
En savoir plus sur les Nat’Handi Inclusive →

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2 réponses à “Ma rencontre avec le Paris Aquatique”

  1. Avatar de Christian Bordeleau
    1. Avatar de Noémie Gaillard

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