Entraînements et préparation lors des Championnats du monde

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En amont de ce Championnat, les journées d’entraînement ont constitué une étape essentielle pour permettre aux athlètes de prendre leurs repères, d’optimiser leur préparation et d’aborder les épreuves dans les meilleures conditions.

Un travail à sec quotidien

Chaque matin, de 10h30 à 11h30, nous avons eu accès à la salle de musculation de l’hôtel.
Ces temps de travail à sec ont permis de :

  • réaliser des répétitions à sec des chorégraphies afin de finaliser les expressions, les positionnements
  • effectuer des réveils musculaires adaptés à chaque athlète en fonction de son handicap,
  • travailler la souplesse et la mobilité en lien avec les figures imposées,

Ce travail préparatoire a été un repère sécurisant pour les athlètes, favorisant la concentration et la prise de confiance.

Découverte et appropriation du bassin

Nous avons également bénéficié d’un accès à la piscine olympique, permettant aux athlètes de :

adapter leurs déplacements aux spécificités du site et de leur handicap.

découvrir les lieux de compétition,

se repérer dans le bassin : chambre d’appel, plage, direction dans le bassin, sorti.

Une organisation structurée des entraînements en piscine

Les entraînements aquatiques, répartis sur deux jours – mercredi 19 et jeudi 20 novembre, se sont organisés de la manière suivante :

  • 1 heure de travail à sec,
  • 2 heures dans l’eau, avec :
    • 1 heure consacrée aux figures imposées,
    • 1 heure dédiée à la chorégraphie, en solo ou en duo, selon les épreuves représentées par chaque athlète.

Cette organisation a permis d’optimiser le temps d’entraînement tout en respectant les besoins individuels, le niveau de fatigue et les objectifs spécifiques de chacun.

Une préparation collective et adaptée à chaque athlète

Lors de ces Championnats du monde, le groupe était composé de 10 athlètes issus de 4 clubs différents, présentant des handicaps physiques et sensoriels.
Chaque athlète était accompagné de son entraîneur référent, mais les séances ont été pensées et menées sous forme d’entraînements collectifs, au cours desquels j’ai assuré le rôle d’entraîneur technique référent pour l’ensemble du groupe.

Les athlètes évoluaient en tiers 4 et tiers 5. Les exercices proposés étaient identiques pour tous, afin de maintenir une dynamique de groupe, tout en étant adaptés individuellement lorsque certaines spécificités ou difficultés apparaissaient.
L’objectif était de permettre à chacun de suivre l’entraînement, de progresser à son rythme et de rester pleinement acteur de la séance.

Plusieurs difficultés ont été identifiées au cours de la préparation :

  • des troubles de l’équilibre lors du travail à sec, du a des problème de hanche
  • une mobilité limitée de l’épaule pour un athlète,
  • des difficultés à percevoir la musique, liées aux conditions d’installation sonore.

Ces situations ont nécessité des ajustements constants : adaptations des exercices, repères visuels ou corporels, temps individualisés et accompagnement spécifique.
Un travail particulier a également été mené autour de la gestion de la concentration et du stress, éléments essentiels dans un contexte de compétition internationale.

Une préparation essentielle avant la compétition

Ces deux journées d’entraînement ont permis d’ajuster les derniers détails techniques, renforcer la confiance des athlètes et créer une dynamique de groupe avant l’entrée en compétition.
Un temps, mêlant rigueur, écoute et adaptation, pour le bien-être des athlètes.

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